Laetitia Bonnici  
  La forme suggérée  
     
 

Enfant, Laetitia admirait et respectait l'art du portrait à l'Italienne de son père. Ce fut pour elle, une influence précoce et profonde de son intérêt pour l'art.
Après avoir parcouru le monde, fondé un foyer et élevé trois enfants, Laetitia se tourne à nouveau vers sa passion pour l'art, tout d'abord dans l'atelier du professeur Georges Bard à Grasse, où elle apprit à transcrire le moindre petit détail (une ride, un pli, un chuchotement…) par la représentation détaillée des formes.
" Trop de détails peut distraire l'attention de celui qui regarde une toile " maintient Laetitia. " Suggérer les traits lui permet de réagir par rapport à sa propre expérience, d'y projeter son état d'âme ".
Riche de son expérience avec le professeur Bard, Laetitia affine sa perception de la couleur, guidée par l'artiste Américain Léo Buzkin, de qui, elle apprit à tirer de ses propres passions et de sa violence intérieure l'énergie de peindre rapidement et avec force, ses mains étant les instruments de son cœur et de son esprit.
" Je deviens une autre personne " déclare l'élégante et gracieuse Laetitia, "très violente et passionnée, je sens une force jaillir de l'intérieur lorsque je travaille ".
La puissance sauvage de ses toiles et de ses sculptures témoigne de cette profonde source d'énergie qui est en elle.
Après avoir exposé à de nombreuses reprises lors des dernières dix huit années, Laetitia continue à développer son art, travaillant occasionnellement à St Paul de Vence de Franta, un peintre de renommée internationale dont les toiles peuvent être admirées dans les musées Européens, de New York et de Tokyo.
Le dynamisme de Laetitia lui vient aussi du petit groupe de jeunes artistes qu'elle guide dans son atelier du Sud de la France.
" Toute mon expérience, toute ma vie est concentrée dans mon art " déclare Laetitia. " C'est par mon œuvre que je peux exprimer ce que c'est d'être artiste - et cependant aussi une femme ".
Les œuvres de Laetitia parlent d'elles-mêmes, elles reflètent une âme passionnée.

 

Craig Lancto, Washington Times

 

 
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